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de Procope, qui ne peuvent être attribués à Quesnay avec certitude, il fut reconnu une fois de plus que l’étude des lettres, du latin, du grec, de la philosophie, était indispensable à l’exercice des arts médicaux et que la science était encore plus essentielle aux chirurgiens que la pratique. Mais l’ignorance des docteurs de la Faculté fut de nouveau mise en relief : « Tout le monde sait le mépris des nations savantes pour les médecins de la Faculté de Paris. Voici ce que m’écrit un des physiciens les plus éclairés : Parmi tous ceux qui exercent la médecine, on ne voit aucun vestige ni de génie, ni de savoir ; des esprits lourds, qui ignorent l’anatomie, la physique, les principes de leur art, et voilà les maîtres de la vie des misérables humains ».

Procope riposta faisant allusion à l’un des travaux de Quesnay, publiés dans les mémoires de l’Académie de chirurgie, il écrivit :

« L’auteur des Observations prétend que c’est la science qui fait l’essentiel d’un bon chirurgien. J’en connais qui se croient capa-

    des maîtres chirurgiens de la ville de Paris. Ces observations eurent deux éditions.