Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/82

Cette page a été validée par deux contributeurs.

pendant et que des chirurgiens célèbres en étaient sortis. Avec beaucoup moins de pages, le but aurait pu être atteint.

Le public donnait en général raison aux chirurgiens. « Deux circonstances leur ont été favorables, dit Barbier ; la première, la perfection de leur art qui a été portée à un haut degré, qui leur a attiré l’approbation et la confiance des grands et du public… ; la seconde, la grande faveur de La Peyronie, premier chirurgien du roi, qui est un homme d’esprit, et entreprenant, et fort supérieur par le crédit et par l’intrigue à M. Chicoyneau, premier médecin du roi, qui est un homme tranquille[1] ».

Devenu premier chirurgien en 1736 à la mort de Maréchal, nommé en 1742 médecin consultant du roi, La Peyronie était très aimé de Louis XV et de plusieurs personnes puissantes, entr’autres de Mme de la Tournelle[2], qui allait être créée duchesse de Châteauroux.

  1. Mémoires de Mme de Brancas.
  2. Chicoyneau avait été nommé premier médecin du roi en remplacement de Chirac, dont il était le gendre. Il était, dit M. Paul Reclus, l’ami de La Peyronie et