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jusqu’à dire que le plus beau chapitre de la Recherche de la Vérité ne dépassait pas la réponse des chirurgiens pour la justesse des idées et la netteté du style. « Voilà, s’écria-t-il, comme écrivent ces gens sans scrupule et sans éducation ! »

La querelle s’envenima ; les brochures devinrent plus acerbes sous la plume du médecin Procope Couteaux[1] et sous celle du doyen Andry[2]. Quesnay adressa à ce dernier une Réponse à Cléon[3] où il divulgua les procédés employés par la Faculté qui provoquait la publication d’ouvrages ridicules[4] par des chirurgiens ignorants et s’en servait ensuite pour se moquer de tous les chirurgiens.

Puis, les deux parties se battirent sur le terrain pratique, à l’occasion de la publication par le médecin Astruc d’un traité De morbis

  1. Lettre de M…, à un ami de province, octobre 1736. Une Réponse à cette lettre est attribuée tantôt à Desroziers, tantôt à Quesnay dans le Recueil cité.
  2. Cléon à Eudoxie touchant la prééminence de la médecine. Il fut publié une série de brochures pour et contre, entre autres diverses lettres d’Astruc.
  3. Attribuée aussi à Petit.
  4. Le Guidon de Saint-Côme.