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Il ne pouvait oublier la lutte engagée entre les deux professions, car, depuis plusieurs années, il y prenait une part très active.
VI.
Cette lutte était devenue plus âpre en 1733, à propos de la question de savoir si les chirurgiens pouvaient traiter les maladies spéciales pour lesquelles ils avaient la faveur du public intéressé. Dans une brochure[1] dont les chirurgiens ont pu dire que c’était « un libelle indécent adopté par le Corps entier de la Faculté, muni du sceau de son approbation, distribué par elle publiquement », tout droit à cet égard avait été dénié aux chirurgiens.
Un médecin, Maloet[2], soutint ensuite, à l’École de médecine, cette thèse insidieuse :
- ↑ Question de médecine, savoir, etc. (déjà cité), 1733, par Baron, régent de la Faculté. En cette année la Faculté substitua à l’examen de chirurgie pour les bacheliers des exercices sur l’anatomie et les opérations chirurgicales (Mercure, 1733), et obligea les bacheliers à deux années d’études de dissection.
- ↑ Médecin ordinaire du roi et de l’hôtel des Invalides.