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qui le lui fit peu d’années après envisager comme le seul homme qu’il pût mettre à la tête de l’Académie comme secrétaire ».

Un des biographes de Quesnay dit au contraire que ce fut par l’intermédiaire de Garengeot, dentiste célèbre, que les deux chirurgiens entrèrent en relations[1].

Quelle qu’en ait été l’origine, ces relations furent très suivies et il est probable que La Peyronie pensa à confier à Quesnay le soin de diriger les travaux de l’Académie longtemps avant d’avoir pu réaliser son désir.

Il fallait, en effet, que Quesnay vînt habiter Paris et abandonnât la position qu’il s’était créée à Mantes. Il fallait que la place de secrétaire d’Académie, occupée par Morand, fût vacante. Il fallait, d’après les statuts, que Quesnay fût membre du collège de chirurgie et eût des diplômes équivalents à ceux des professeurs de ce collège. Or le chirurgien de Mantes n’avait d’autre grade que celui de maître reçu à Saint-Côme.

En 1734, le duc de Retz, devenu duc de

  1. D’une communication de Croissant de Garengeot à l’Académie résulte qu’il fut en rapports avec Quesnay à Mantes en 1723.