Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/43

Cette page a été validée par deux contributeurs.

allât solliciter le chancelier d’Aguesseau pour que l’interdit fût levé. La permission fut enfin octroyée le 11 août 1729[1] et la réfutation parut sous le titre d’Observations sur les effets de la saignée[2].

Silva voulut alors préparer une seconde édition de son livre et y insérer une réplique à Quesnay ; dans ce but, il convoqua chez lui deux membres de l’Académie des sciences, Bertin et Clairaut[3]. Le résultat de la conférence fut que la seconde édition ne serait pas publiée. À la mort de Silva, on trouva chez lui des « morceaux décousus » qu’il n’avait pas employés[4].

« M. Silva, a pu écrire Quesnay, a été forcé de se rendre à mes principes, malgré toutes les tentatives que l’on sait qu’il a faites pour en éluder la démonstration »[5].

  1. Lorin.
  2. Par M. Quesnay, maître ès-arts, membre de la Société des arts, chirurgien de Mantes, reçu à Saint-Côme, 1730, in-12. Dédié à M. d’Abos, seigneur de Binanville, conseiller au Parlement (qui habitait dans les environs de Mantes). Les Observations ont été insérées dans le Traité sur les effets de la saignée.
  3. La Mettrie, déjà cité.
  4. Bruhier, déjà cité.
  5. Traité sur les effets de la saignée.