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rapport à tant de choses qu’il est difficile d’en saisir l’accord, ou plutôt de le pénétrer avec évidence. On peut voir dans ce zizac ce qui se fait, sans voir le comment, mais ce n’est pas assez pour vous.

On y voit : 1o que l’emploi de 400 livres d’avances annuelles, pour les frais de l’agriculture, produisent 400 livres de revenu et que 200 livres d’avances employées à l’industrie ne produisent rien au delà du salaire qui revient aux ouvriers ; encore le salaire est-il fourni par le revenu que produit l’agriculture. Ce revenu se partage par la dépense du propriétaire, à peu près également ; la moitié retourne à l’agriculture pour les achats de pain, viande, bois, etc., et les hommes qui reçoivent cette moitié de revenu et qui en vivent, sont employés aux travaux de la terre qui font renaître la valeur de cette même somme en productions de l’agriculture. Ainsi le même revenu se perpétue. Vous direz peut-être que vous ne voyez pas encore renaître que la moitié. Attendez les autres distributions. Le reste y reviendra. Ces colons vivent en même temps de cette même somme ; mais leur travail, par les dons de la terre, produit plus que leur dépense et ce produit net est ce qu’on appelle revenu.

L’autre moitié du revenu du propriétaire est employé par celui-ci aux achats des ouvrages de