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personnellement, mais c’est sûrement un homme de beaucoup d’esprit et de mérite ; les cris de quelques femmes du peuple ne me feraient pas changer d’avis à son égard, et les faits avancés contre un homme de son mérite doivent, avant d’être crus, avoir des garants plus imposants que des clameurs populaires, fondées sur ce qu’il soutient par écrit et de vive voix, la nécessité de la liberté du commerce des grains[1]. »

En effet, Le Trosne avait été chargé par le Gouvernement d’éclairer le public, et il avait rédigé dans ce but une brochure excellente : « La liberté du commerce des grains toujours utile et jamais nuisible ! »

Cypierre ne pouvait lui reprocher que d’avoir critiqué journellement et publiquement les mesures arbitraires que cet intendant prenait au mépris de la loi. Non seulement Le Trosne n’avait pas fait le monopole, mais il avait le premier signalé l’existence de manœuvres nées des restrictions dues à Laverdy, dans les Éphémérides de novembre 1767.

  1. 9 septembre.