Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/37

Cette page a été validée par deux contributeurs.

seule, mourut en 1730, après avoir eu à soutenir plusieurs procès contre des voisins ou des débiteurs. Quesnay vendit sa part d’héritage qui comprenait la maison familiale et une autre petite maison, la première, moyennant une rente foncière de 120 livres, rachetable pour 2.600 livres, la seconde moyennant une rente foncière de 24 livres.

Il nous a retracé, dans une brochure écrite en 1748, la vie du chirurgien de village, allant saigner ou panser dans les campagnes et administrant quelques médicaments, de la tisane, un purgatif, d’autres remèdes simples, bien que l’exercice de la médecine lui fût interdit. Mais le chirurgien ne réclamait de salaire que pour la saignée et donnait ses soins médicaux par-dessus le marché. Les règlements étaient ainsi éludés, à la satisfaction du menu peuple qui évitait l’obligation d’avoir à faire appel aux lumières coûteuses d’un médecin.

Quesnay, ainsi qu’il l’a déclaré, faisait comme tous ses confrères, et exerçait la médecine autant que la chirurgie. Il ne se bornait pas d’ailleurs, en tant que chirurgien, à saigner et à panser ; le diplôme qu’il avait