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prérogatives que la chirurgie avait mérités et obtenus en qualité d’art libéral ». Ce factum n’a pas été retrouvé jusqu’ici. Mais Hévin dit que Quesnay gagna sa cause et qu’il prit sur son concurrent le pas que son titre de maître ès-arts lui donnait, paraît-il, de plein droit.

Il ne semble pas que Quesnay ait été un parfait marguillier. Chargé des fonctions de trésorier en 1728, il laissa les comptes en suspens ; ils ne furent apurés que beaucoup plus tard. Mais au commencement de cette année 1728, il avait perdu sa femme de suites de couches, et ce malheur inattendu avait nécessairement troublé sa vie[1]. Il restait veuf avec trois jeunes enfants, deux fils et une fille[2].

Les liens qui l’attachaient à Méré furent rompus à peu près dans le même temps. Une des sœurs qu’il y avait laissées, était morte ; une autre s’était mariée[3] ; sa mère, restée

  1. D’après M. Grave, il habitait en 1729 à Mantes dans la rue du Vieux Pilori ; sa maison aurait été démolie en 1760, lorsque Perronet perça la rue (nationale) qui est en face du pont sur la Seine.
  2. Nés en 1717, 1723 et 1728.
  3. Marie-Anne qui ne savait pas signer.