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de l’instruction publique[1]. Quesnay développa enfin des vues politiques dans une série d’articles sur le Despotisme de la Chine[2].

Poivre, dans les Voyages d’un philosophe, avait fait un tableau enchanteur de l’état de l’agriculture de la Chine et en avait attribué le mérite au gouvernement de ce pays « dont les fondements profonds et inébranlables avaient été posés par la raison seule », à ses lois dictées par la nature et conservées précieusement de génération en génération.

Hubner avait trouvé aussi que la Constitution de l’Empire du milieu était conforme à la loi naturelle. Quesnay, partageant cette opinion ou s’en servant pour couvrir sa pensée, entreprit de démontrer dans ses articles que la monarchie absolue n’est pas toujours redoutable.

« Despote, dit-il, signifie maître ou seigneur. Ce titre peut s’étendre aux souverains qui exercent un pouvoir absolu réglé par les lois et aux souverains qui ont un

  1. En 1767, il commença aussi à publier dans les Éphémérides ses Éléments de la Philosophie rurale.
  2. Mars et juin 1769.