de l’instruction publique[1]. Quesnay développa enfin des vues politiques dans une série d’articles sur le Despotisme de la Chine[2].
Poivre, dans les Voyages d’un philosophe, avait fait un tableau enchanteur de l’état de l’agriculture de la Chine et en avait attribué le mérite au gouvernement de ce pays « dont les fondements profonds et inébranlables avaient été posés par la raison seule », à ses lois dictées par la nature et conservées précieusement de génération en génération.
Hubner avait trouvé aussi que la Constitution de l’Empire du milieu était conforme à la loi naturelle. Quesnay, partageant cette opinion ou s’en servant pour couvrir sa pensée, entreprit de démontrer dans ses articles que la monarchie absolue n’est pas toujours redoutable.
« Despote, dit-il, signifie maître ou seigneur. Ce titre peut s’étendre aux souverains qui exercent un pouvoir absolu réglé par les lois et aux souverains qui ont un