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sur des formes adoptées ici et là. Les lois positives varient tellement qu’on ne saurait y trouver les fondements du droit naturel. Il faut remonter à la source du bien ou du mal physique et moral de l’homme social. Si l’on connaît avec évidence les conditions nécessaires du bien, autrement dit les lois naturelles, on connaît l’ordre le plus avantageux.

» En considérant abstractivement l’homme « dans sa solitude », on le voit chargé de sa conservation sous peine de souffrance. « Dans l’état de multitude », c’est-à-dire dans l’état social, on voit tous les hommes avoir le même devoir à remplir. La Société a donc pour fondements « la subsistance des hommes et les richesses nécessaires à la force qui doit les défendre. »

» Pour connaître l’ordre des temps et des lieux, pour régler la navigation et assurer le commerce, il a fallu observer et déterminer les lois du mouvement des corps célestes. On peut de même chercher et découvrir les lois constitutives du meilleur gouvernement possible.

» Et ces lois sont physiques ou morales.