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gnements « sur le commerce en gros, en détail et la banque, tant à Paris que dans les principales villes du royaume et de l’étranger » ; on ne pouvait y insérer de longues dissertations.

Une combinaison dont on ne connaît pas exactement l’origine, mais à laquelle Trudaine a dû prendre part, permit de créer « sous la protection sage et éclairée du ministère », pour défendre les mesures prises au sujet du commerce des grains, le Journal de l’agriculture, du commerce et des finances, qui eut les mêmes éditeurs que la Gazette et qui en fut nominalement le supplément en raison, sans doute, du privilège de celle-ci.

Cette nouvelle revue, dont la lecture fut recommandée aux sociétés d’agriculture et dont Du Pont de Nemours fut le directeur, à la recommandation de Morellet, devint, de septembre 1765 à novembre 1766 et malgré ses propriétaires, la tribune de l’école de Quesnay. Le Journal a contribué, dit modestement Du Pont, à répandre quelques bons principes dans les provinces. Il eut un autre résultat, celui d’amener Quesnay et ses disciples à préciser leurs doctrines.