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La préoccupation de Quesnay est visible ; elle se retrouve dans une des Maximes[1]. À la politique d’expédients que suivaient les ministres, à la politique terre à terre que préconisait le Parlement, il voulait opposer une politique à longue portée ayant pour but d’augmenter les ressources du Trésor par l’augmentation de la richesse du pays. Il voyait venir la crise effrayante et cherchait les moyens de la conjurer. On ne peut s’empêcher de rapprocher sa lettre prophétique du propos que tint chez lui, dans son entresol, son disciple préféré, Le Mercier de la Rivière, et que nous avons déjà rapporté, et aussi de cette réflexion que Du Pont de Nemours fit à Mirabeau fils en 1779 : « À la mort de M. de Maurepas, tout sera en confusion. Le roi aura le hoquet, et qui sait ce qui arrivera ?[2] »

  1. Maxime XIII.
  2. Lettres originales tirées du Donjon de Vincennes.