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de vue que la terre est l’unique source des richesses et que c’est l’agriculture qui les multiplie.

4) Que la propriété des biens-fonds et des richesses mobilières soit assurée à ceux qui en sont les propriétaires légitimes ; car la sécurité de la propriété est le fondement essentiel de l’ordre économique de la société.

17) Que l’on facilite les débouchés et le transport des productions et des marchandises de main-d’œuvre par la réparation des chemins et par la navigation des canaux, des rivières et de la mer.

18) Qu’on maintienne la liberté du commerce, car la police du commerce intérieur et extérieur la plus sûre, la plus exacte, la plus profitable à la nation et à l’État consiste dans la pleine liberté de la concurrence[1].

Aucune de ces interpolations n’est contraire aux opinions que Quesnay avait alors adoptées ; mais plusieurs d’entre elles diffèrent de celles qu’il professait dix ans auparavant.

Il n’avait dit nulle part en termes absolus que la terre est l’unique source des richesses et n’avait parlé que pour les pays agricoles, reconnaissant que les pays mari-

  1. Quelques changements furent, en outre, introduits dans le texte d’autres maximes.