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gible et toujours noyé de détails et trop profond pour le courant des lecteurs. »

Les dossiers des Archives nationales permettent de déterminer la part de collaboration de Quesnay à la Philosophie rurale ; elle est considérable. Mais, de l’aveu même des Physiocrates, l’ouvrage est profondément obscur.


Après la mort de Mme de Pompadour, fut fondé le Journal de l’agriculture, du commerce et des finances ; Quesnay donna de nombreux articles à cette revue et en particulier une nouvelle analyse du Tableau économique (juin 1766). Du Pont, en raison de sa brièveté, l’a jugée la plus facile à saisir de celles qui avaient été faites, et l’a insérée dans le recueil d’œuvres de Quesnay, intitulé Physiocratie, paru en 1767[1].

Dans un Avertissement, le disciple éditeur s’exprima ainsi :

« Les Maximes que je remets aujourd’hui sous les yeux du public et leurs notes ont été imprimées pour la première fois avec

  1. Baudeau a fait du Tableau une autre analyse pour les Éphémérides de 1767-1868.