Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/250

Cette page a été validée par deux contributeurs.

« S’il serait avantageux de distribuer les terres aux paysans, pour les cultiver par le travail des bras, ou s’il est plus profitable qu’elles soient affermées à de riches fermiers qui les font labourer par des animaux et qui ont les bestiaux nécessaires pour se procurer les fumiers ?… Ne doit-on pas préférer les manières de cultiver qui épargnent les travaux des hommes, qui coûtent moins de frais et qui procurent plus de productions et plus de profit, ou plus de richesses dans l’État ? N’en est-il pas de même de tous les ouvrages qui peuvent s’exécuter avec le moins de travail d’hommes et moins de frais ?…

» S’il est vrai que les écoles soient nuisibles dans les campagnes ; s’il ne faut pas que les enfants des fermiers et de ceux qui exercent le commerce rural, sachent lire et écrire pour s’établir dans la profession de leurs pères, pour pouvoir mettre de l’ordre et de la sûreté dans leurs affaires et dans leur commerce et pour lire les livres qui peuvent étendre leurs connaissances sur l’agriculture ?…

» Si on doit éviter d’acheter de l’étranger