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gent de l’éducation de ses enfants. Il en eut pourtant douze qui, pour la plupart, moururent en bas âge[1]. À sa mort, il n’en restait que cinq, deux fils et trois filles. François Quesnay, né le huitième, fut le quatrième des survivants.

Il est vraisemblable que Nicolas Quesnay, garde-plaine de Sa Majesté, puis receveur d’abbaye, était un homme médiocre et peu instruit, bien qu’on cite de lui des paroles sentencieuses.

Quant à sa femme, Louise Giroux, du village de Davron[2], les biographes nous font entendre qu’elle gouvernait la maison ; elle se livrait tout entière aux soins qu’exigeait la culture et associait son fils François à ses occupations champêtres, sans avoir d’autre ambition maternelle que de lui confier la ges-


    Montfort dans la liaison la plus intime avec le procureur du roi et que tous deux arrangeaient à l’amiable toutes les affaires qui se présentaient à eux.

  1. Louise (1683), Nicolas (1684), Nicolas (1687), Marguerite (1688), Louise (1689), François (1691), Catherine-Antoinette (1693), François (1694), Marie (1695), Marie-Anne (1696), une autre fille (1698), Marguerite (1700). Les cinq noms soulignés sont ceux des survivants.
  2. Canton de Meulan.