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motion Kanitz sur le commerce des céréales. »

Il expliquera bientôt qu’on ne peut vendre sans acheter, que l’on ne fait de commerce qu’avec les voisins riches, qu’un pays doit ouvrir ses frontières même aux voisins qui ferment les leurs.

« Tout commerce doit être libre, dit-il déjà dans l’Encyclopédie, parce qu’il est de l’intérêt des marchands de s’attacher aux branches du commerce extérieur les plus sûres et les plus profitables. Il suffit au gouvernement de veiller à l’accroissement des revenus des biens-fonds, de ne point gêner l’industrie, de laisser aux citoyens la facilité et le choix des dépenses ; de ranimer l’agriculture par l’activité du commerce ; de supprimer les prohibitions et les empêchements préjudiciables au commerce intérieur et extérieur ; d’abolir les péages excessifs sur les voies de communication ; d’éteindre les privilèges qui nuisent au commerce. »

Au sujet spécialement de la liberté de l’exportation des grains qui était alors en discussion, Quesnay disait que les progrès du