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aux Physiocrates, mais stérile ou non productive de richesses ; qu’elle se borne à transformer les matières premières et à en augmenter la valeur vénale par addition des frais de main-d’œuvre, sans rien créer ; que la terre, au contraire, rend en richesses nouvelles plus que l’agriculteur ne lui donne en avances et que les richesses se multiplient à mesure que les avances faites à la terre augmentent, il n’y avait qu’un pas, que Quesnay a franchi.

C’est, d’après lui, du produit net de la terre que vient la richesse d’un pays agricole. Tout ce qui gêne la formation du produit net et l’emploi des capitaux qui en favorisent la formation, tout ce qui tend à écarter les hommes et les capitaux de l’agriculture est une cause de ruine. En même temps, Quesnay combattait résolument le système mercantile qui avait placé la source de la richesse dans la monnaie.

Il faisait remarquer, dans ses explications, que le commerce extérieur se fait en marchandises contre marchandises aussi bien qu’en marchandises contre argent ; il précisait, dans ses maximes, que la richesse d’une