première maxime : « Les travaux d’industrie ne multiplient pas les richesses », est expliquée en ces termes :
« Les travaux d’agriculture, après avoir couvert les frais de main-d’œuvre et procuré des gains aux laboureurs donnent encore des revenus aux biens-fonds. Les travaux d’industrie couvrent les frais de fabrication et donnent des gains aux marchands, mais ils ne produisent rien au delà. »
3) Les travaux d’industrie occupent les hommes au préjudice de la culture des biens-fonds, nuisent à la population et à l’accroissement des richesses.
4) Les richesses des cultivateurs font naître les richesses de la culture.
5) Les travaux d’industrie contribuent à l’augmentation des revenus des biens-fonds et les revenus des biens-fonds soutiennent les travaux d’industrie.
6) Une nation qui a un grand commerce de denrées de son crû, peut toujours entretenir, du moins pour elle, un grand commerce de marchandises de main-d’œuvre.
7) Une nation qui a peu de commerce de denrées de son crû est réduite, pour subsister, à un commerce d’industrie est dans un état précaire et incertain.
8) Un grand commerce extérieur de marchandises de main-d’œuvre ne peut subsister que par les revenus des biens-fonds.
9) Une grande nation qui a un grand territoire et qui