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pédie, un grand nombre d’ouvrages ayant bien le caractère d’ouvrages économiques furent publiés, grâce, en partie, aux efforts de Gournay.

Les meilleurs sont les Remarques sur les avantages et les désavantages de la France et de la Grande-Bretagne (1754) de Plumart de Dangeul et l’Essai sur la police des grains (1755) d’Herbert ; Quesnay les a cités dans son article Grains. Le Journal économique, fondé en 1751, avait publié aussi des traductions anglaises ou des notes d’un certain intérêt.

Les Essais économiques de Hume, où la théorie de la balance du commerce était battue en brèche, avaient été traduits dès leur apparition, fort mal d’ailleurs, en 1752, par Mlle de la Chaux et en 1754 par l’abbé Leblanc[1].

Enfin dans l’Encyclopédie se trouvaient déjà les articles Change et Commerce de Forbonnais qui, réunis, formèrent un véritable traité[2].

  1. Les Physiocrates ont donné des extraits des Essais dans le Journal de l’agriculture, en 1764. Hume était alors à Paris, comme secrétaire de l’ambassadeur d’Angleterre.
  2. Les Éléments du commerce.