Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/15

Cette page a été validée par deux contributeurs.

remua alors une foule d’idées, et trouva aussitôt un nombre considérable « d’athlètes » pour l’aider dans son œuvre.

Comme défenseur de la Corporation des chirurgiens et comme écrivain médical, il aurait déjà une place honorable dans l’histoire des idées. Comme économiste et comme philosophe social, il en a une, très importante ; on peut le classer parmi les grands penseurs de tous les temps.

Jusqu’à ces dernières années, on savait peu de choses sur sa famille, sur sa jeunesse, sur son extrême vieillesse.

Sa vie n’était guère connue que par trois Éloges[1] écrits en 1775, quelques mois après sa mort. Or il suffit de comparer entre eux ces trois Éloges pour constater qu’ils ren-

  1. 1o. Par Grandjean de Fouchy, secrétaire de l’Académie des Sciences ; publié en 1778 dans l’Histoire de cette Compagnie, à l’année 1774 ;

    2o Par le comte d’Albon, neveu de Mlle de Lespinasse (Nouvelles Éphémérides du Citoyen, 1775) ;

    3o Par De Romance, marquis de Mesmon, 1775.

    Ces éloges ont été reproduits par M. Oncken, en tête de son édition des Œuvres économiques et philosophiques de Quesnay avec des extraits des Mémoires de Mme Du Hausset et de Marmontel et l’Éloge funèbre de