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elle l’aimait tendrement. Mais elle l’espionnait. Un jour, elle déroba sur sa table une lettre du roi ; la protectrice de Quesnay fut exilée (1755).


III.

La position du docteur dans le service de santé de la Chambre royale s’était grandement améliorée. À la mort de Chicoyneau (13 avril 1752) il avait été question de lui pour le poste de premier médecin du roi. « On ne doute pas que cette place soit donnée à M. Quesnay », note d’Argenson.

Comme elle rapportait une centaine de mille livres par an, dont 36.000 livres de gages et le reste en redevances sur les privilèges des Eaux minérales et des produits pharmaceutiques, elle était très enviée.

Ce fut un médecin de la Faculté, Sénac, qui l’obtint.

Dupont de Nemours affirme que Quesnay l’avait refusée parce qu’il désapprouvait la manière dont elle était rétribuée.