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On voit quel chemin avait fait l’ancien chirurgien de Mantes. Il y a loin de ces actes de baptême où figurent de hauts personnages à ceux que nous avons cités précédemment, au sien, à ceux de ses frères et sœurs.

En 1753, dans la dédicace d’un de ses livres[1], Quesnay a exprimé publiquement sa gratitude à Mme de Pompadour.

« La confiance dont vous m’honorez me donne un avantage sur tous ceux qui, comme moi, vous adressent leurs respects. Elle me met à portée de voir chaque jour le principe même de ces sentiments généreux dont les autres ne ressentent que les effets. Oui, Madame, j’admire sans cesse cette bonté d’âme qui s’étend à tous et qui met tant d’attention à saisir les instants de faire le bien, et tant de souci à en éviter l’éclat. C’est à ce trait qui vous distingue singulièrement que je consacre mon hommage et le respect infini avec lequel je suis, etc. »

Cette épître dut toucher le cœur de la favorite. Voltaire fut moins heureux : dans la dédicace de sa Tragédie de Tancrède (1760)

  1. Traité des fièvres continues.