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été « présentée » sous la conduite de la princesse de Conti, accompagnée de Mme de Lachau-Montauban et de la comtesse d’Estrade.

Quatre ans plus tard, elle était assez puissante pour obtenir le renvoi de Maurepas[1]. Elle avait joué la comédie de l’empoisonnement, et fait coucher dans son antichambre, muni d’une provision de contrepoison, son chirurgien qui ne la quittait pas et la grondait de ce qu’elle acceptait une limonade préparée par un autre que par lui[2].

Vers cette époque, au commencement de 1749 ou à la fin de 1748, elle avait pris un médecin à demeure. Quesnay avait été choisi sur la double recommandation du duc Villeroy et de cette comtesse d’Estrade[3], dont nous avons déjà cité le nom et qui se disait cousine de Mme de Pompadour parce qu’elle était veuve d’un neveu de Le Normand. Ce semblant de parenté lui

  1. Avril 1749.
  2. D’Argenson.
  3. Marmontel et Crawford, éditeur des mémoires de Mme du Hausset qui devait tenir ses renseignements de Sénac de Meilhan, fils du docteur Sénac.