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qui leur sont payées à bas prix et donnent des consultations par dessus le marché, les lois leur interdisant de demander des honoraires pour la cure des maladies internes qu’ils sont obligés de soigner. »

Ce qui est intéressant dans la thèse de Quesnay, c’est le point de vue général auquel il se place. Il veut des praticiens faits pour le public, et non un public fait pour les praticiens. Il considère avant tout le consommateur.

La brochure dont nous venons de parler fut une des dernières auxquelles donna naissance la lutte héroï-comique dont nous avons raconté les péripéties. Elle n’était pourtant pas éteinte[1].

Au mois de janvier 1749, Barbier note dans son Journal :

« À propos des médecins et des chirurgiens, ils sont toujours fort animés les uns contre les autres, ce qui ne contribue pas au soulagement du public dans les maladies. Leur procès n’est point encore jugé au Conseil… Depuis plus d’un an, on

  1. En 1748, l’Académie de chirurgie fut confirmée.