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dante infusion du jeune sang des émigrés dans les veines de ces corps plus malades que caduques, se lie à l’affranchissement des noirs, et viendra lui prêter un efficace secours. Nous ne sommes point tenté de nous faire une arme de l’une pour soutenir l’autre, car l’affranchissement, à nos yeux, est un fait moral absolu, dont la nécessité se manifeste en dehors de toutes considérations environnantes, mais nous sommes heureux qu’un projet, de bonne et de haute politique, puisse être mis au service des droits de l’humanité.


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