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corps se trouve dans une mauvaise position , c'est alors un mauvais corps, et ses bonnes jambes en fuyant, le sauvent.
Oh! il n'est pas excusable, son maitré passe pour si bon. — Hum!
« C'est soulié qui save si bas tini tron. » — C'est le soulier qui sait si le bas a des trous.
Pensez-vous done que ce soit la faute du maître? — Peut-être, il a blessé ee pauvre diable dans la seule chose qui lui tint à cœur; les hommes peuventsupporter beaucoup, il fant avoir assez d'adresse pour ne point attaquer tel on tel point qu'ils réservent.
« Badinez bien avec macaque , mais n'a pas magné quéné à Ki. » — Jouez avec le singe, mais ne touchez pas à sa queue.
Qu'est-ce que c’est que son maître? — Un dé cés grands braillards qui sont quelquefois ntiles dans les partis; ils ne tireraient pas un coup defusil, maïs ils savent enflammer les autres;
« Cabrite pas connait goumé, mais eui li batte la chage. » — Le cabri ne sait pas aller au feu, mais son cuir sert à battre la charge.
Et vous croyez que les partis font bien d’user de pareilles gens ! — Pourquoi pas? Le tout est de savoir employer les hommes, de se servir à propos de ee qu'ils ont de bon; pourvu qu'on ne les avilisse pas, la morale n'a rien à dire.
« Parroquet pas connaît gonmé plumes li nallé nen la guai.» — Le perroquet ne sait pas se battre, mais ses plumes font très bien à la guerre.
Pour revenir au pauvre homme dont nous parlions : Ne craignez- vous pas qu'il ne tombe dans quelqu'embuscade ? Non, c’est un fin matois.
« Cochon marron save que bois li frotté. » — Le cochon marron sait contre quel arbre il se frotte.
« Toute moune connait gens yo. » — Chacun connaît son monde, on sait à qui l'on s’adrésse.
Mais que va-t-il faire, au milieu des bois? Ça ne m'embarrasse £uères.
« Bon coq chanté dans toute poulailler. » — Les hommes vigoureux se montrent dans toutes les circonstances, et ils ont des ressources que nous ne COnnaÎissons pas.
« Chien connait comment li fait pou mangé z0s. » — Le chien sait comment il s'y prend pour manger des os.
