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tat, comme l’a dit M. Boyer, président du tribunal de première instance de Fort-Royal, dans un beau mémoire que l’on doit regretter de ne point voir publier, « L’État rentrera tôt ou tard dans ses avances par le rapport des impôts personnels frappé sur tous les nouveaux citoyens. Dix millions de rente n’augmenteraient pas le budget d’un centime par franc, et ce grand opprobre de la civilisation serait effacé, et dans moins d’un quart de siècle cette dépense, qui semble énorme, se trouverait n’avoir été qu’un placement productif. »

Il ne convient pas que la France en juge autrement.


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