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chis, la métropole avait encore à renverser comme des obstacles les anciens maîtres rebelles à la loi de fraternité. Que les Français, propriétaires aux Antilles, ne se disent pas comme on les entend dire : le travail libre est impossible ; qu’ils répètent en s’unissant : il faut que le travail libre soit possible. Les peuples sont sortis victorieux de crises plus difficiles que celles par où ils doivent passer. Liberté, égalité, fraternité ; dans ces trois mots est l’inévitable destinée du genre humain. Qui voudra l’arrêter se brisera, aux Antilles comme en Europe.


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