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Le gouvernement de France, comme on voit, assimile des femmes avec leurs enfans à des effets mobiliers !


« Le samedi 23 du courant, à onze heures, le commissaire-priseur vendra, au lieu ordinaire des ventes publiques :

« Une montre en or, provenant de la succession de M. Reynoir.

« Même jour et même heure, le commissaire-priseur vendra, au lieu ordinaire, etc.

Les esclaves suivans :

« Nontont, négresse, âgée de quarante-quatre ans ; Marie Rose, dite Rosalia, capresse, âgée de vingt-trois ans, avec son enfant, Stanislas, âgée de quatre ans ; Anne, mulâtresse, âgée de seize ans ; Zéphyrine, âgée de dix-sept-ans ; Catherine, capresse, âgée de vingt-trois ans, et Anne Victoire, capresse, âgée de quarante-huit ans.

« Le tout provenant de la succession de madame veuve Duvilliers.

« Saint-Pierre, 11 février 1840.

« Le commissaire-priseur, d’Éculeville. »


« Vente publique. — À la requête du sieur Pinel-Rochu, etc., etc., le commissaire-priseur soussigné vendra, au Fort-Royal, le vendredi 16 août courant, à dix heures du matin, en présence de qui de droit, savoir :

« 1° Le gros-bois neuf l’Éclair, avec tous ses agrès et apparaux, ainsi que l’équipage, composé de dix nègres nageans, un patron et son second ;

« 2° Dix autres nègres de gros-bois, un patron et son second ; Ciril, tonnelier ; Césaire, Boucher, et Petit-Laurence.

« Ces quinze derniers nègres seront vendus séparément et en quinze lots.

« Le tout dépendant tant de la société de commerce Pinel-Rochu et Glenie, que de la succession de ce dernier.