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écus, «mputau de l’argent dç ses amis- Les prin- cipaux domestiques de son maître furent des noces, ec ne se lassèrent point de le louer <tu boa choix qu’il avoit faix. Ou fit bo&oé ’ chéce, quoique ce fût aux dépens de DoKwMarces, qui pour Upreaucre fois s’écoit nais eu fbûs, et par un prodige d’amour avoit fait faire de fort belles hardes pour Isidore et pour lui. Les convies se retirèrent de bonne heure, et Dom-Marcos ferma lui-même les portes, et mit des barres aux fenêtres , non tant .pour garder sa femme , que le coffre où son argent étoit enfermé, qu’il fit placer auprès du lie nuptial. Les épousés se couchèrent i et pendant que Dam-Marcos ne rrouve pas tout ce qu’il pensoit trouver , et commence déjà peut-être i se repentir de s’être marié, Marcelle et Inez murmurent ensemble de l’humeur <le. leur maître, et blâment la précipitation de leur traîtresse à prendre un mari. Inez jure ^an grand dieu quVJie aimeroit meeux être Sœur-Laye dans un couvent,, que d’être servante dans une maison qui se ferme à neuf heures du «soir. Et que feciez-vous dpnc si vous étiez en ma place ? dit Marcelle à liiez ; car vous allez ex venez pour hs affaires du ménage ; mais moi, qui suis une Demoiselle faite à la hâte, A faudra que je mène une vie retirée avec la chaste épouse du jaloux mari, et que de toutes les séré- nades que l’on doiwoit si souvent sous nos fenêtres, {"e n’en entende non plus parler que des plaisirs de ’autre monde* Encore ne sommes-nous pas tant à plaindre que le pauvre Augusunet, dit lnez : il a fasse sa jeunessse a servir d’écuyer a sa tance, qui est comme je la suis-, et à cette heure que le voila homme fait, elle lui donne un pédagogue, qui mi reprochera cent fois le jour sa nourriture et sesvê- femeos » ec dieu sçait s’il les a bien gagnés. Ta