Je n’ai point à parler.
Et pourquoi non, bourreau ! que je dois étrangler ?
Parce que ce paquet de tout vous doit instruire.
Lis-le donc vîtement.
Je n’ai jamais su lire.
Qu’un autre lise donc.
Je le sais tout par cœur.
Fais-en donc le récit.
De par moi, l’empereur.
De ce visage-là je garde quelqu’idée,
Et j’ai vu quelque part cette face ridée.
L’héritier du soleil, le grand Mango-Capac,
Souverain du pays d’où nous vient le tabac,
Prit Coïa Mama sa sœur en mariage,
Du pays du Pérou la fille la plus sage ;
Du valeureux Mango, de la belle Coïa,
Est sortie en nos jours l’infante Ahihua ;
Elle arrive à Madrid pour être baptisée :
De mon cousin Japhet qu’elle soit l’épousée,
Je leur donne un impôt que j’ai mis depuis peu
Tant sur les perroquets qui sont couleur de feu,