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ACTE IV.


Scène premiere.

D. ALFONSE, MARC-ANTOINE.
d. alfonse.

Que cette nuit est propre à me bien affliger !

marc-antoine.

Je ne vois pas encor votre amour en danger.

d. alfonse.

Il n’y fut donc jamais.

marc-antoine.

                              Votre mére peut-être.

d. alfonse.

Ma mére avec son fils a toujours fait le maître :
Mais est-elle arrivée ?

marc-antoine.

                                 Et votre sœur aussi.

d. alfonse.

Hélas ! que mon beau tems s’est bientôt obscurci !
Es-tu bien assuré que c’est elle ?

marc-antoine.

                                                Elle-même.

d. alfonse.

Et que ferai-je donc en ce malheur extrême ?

marc-antoine.

Vous pourrez espérer.

d. alfonse.

                                        Je suis désespéré,
Et la terre et les cieux ont mon trépas juré.