Le Mari d’Azatéque,
Le gendre d’Uriquis, de Chicuchiquizéque.
Et moi, dom Foucaral.
Hà, monseigneur ! pardon,
Je suis tout étourdi du bruit de votre nom,
J’embrasse vos genoux.
Et je vous en dispense,
Sacrifice chez moi vaut moins qu’obéissance.
Pascal, Roc, Foucaral, et vous, bailli d’Orgas,
Suivez-moi : toutefois, non, ne me suivez pas,
Ou bien suivez-moi donc : et vous, ô beauté fiére !
Votre oncle vous va faire agir d’autre maniére :
Il sait combien par moi l’on peut être ennobli ;
Votre incivilité méritoit un oubli :
Mais je pardonne tout à cause de votre âge,
La cour vous ôtera bientôt l’air du village :
Oh ! que joints par hymen, nous aurons de Japhets,
Et de corps et d’esprit également parfaits !
Je vous ai déjà dit, monsieur mon secretaire,
De ne l’approcher point, vous n’en voulez rien faire ;
Vous me l’aviez bien dit, vous êtes factoton,
Et vous ne valez rien sous ce noir hoqueton :
Et vous qui l’écoutez, madame Léonore,
Vous ne valez pas mieux ; et vous, monsieur encore,
Qui devriez à partir être plus diligent,
Homme fait comme vous ne vaut pas grand argent.
Si ce brave homme-là n’est blessé par la tête,
Je le suis plus que lui. Madame, êtes-vous prête ?
Votre carrosse attend.
Je suis prête à partir :
Mais, Marine, sans toi je n’y puis consentir ;
Me voudrois-tu quitter ?