térile !
En cas, cela s'entend, que je sois votre époux. [925]
Cela pourrait bien être.
Il ne tiendra qu'à vous.
Quoi vous voulez, Madame, après un Dom Diègue
Choisir un Campagnard, et de plus, un Gallégue ?
Quand il est question d'établir mon repos
M'irai-je embarrasser d'un gueux mal à propos ? [930]
Un mari jeune et beau, vaut bien la bonne chère :
Le plaisir vaut l'argent, j'ai ouï dire à ma mère :
Lorsqu'à mes grandes soeurs elle faisait leçon,
Qu'il faut choisir toujours jeune chair, vieux poisson :
Dieu veuille avoir son âme, elle en savait bien d'autres. [935]
Je me souviens qu'un jour disant ses patenôtres,
Elle vint à parler du plaisir de la chair,
Où repentir, dit-on, suis toujours le pécher.
Hé bien, que diras-tu ? Ne te veux-tu pas taire ?
Alors que j'ai raison, j'ai bien peine à le faire : [940]
Madame, encore un mot, puis après je me tais.
Dis en trois si tu veux, et puis me laisse en paix.
J'accepte le parti ; savez-vous bien, Madame,
Que ce nouveau galant sentait l'ail, sur mon âme ?
Opulent comme il est, moi n'ayant point de bien, [945]
Il est bien mieux mon fait, que quelque bon à rien :
