Soeur d'un Comte étranger, éloigné de la Cour
Pour un soufflet donné.
J'ai peur que votre amour
N'arrive dessus nous quelques coups d'époussette.
Ce Comte souffrira que sa soeur la coquette [350]
Vous épouse ; il fera le Diable. Encore bon
Si vous étiez un Comte, ou du moins un Baron :
Mais on n'en trouve plus, à ce que j'entends dire,
Cela sent le vieux temps : pour des Comtes pour rire,
Ou bien faits à plaisir, de Marquis, Ducs et Pairs, [355]
L'année en est fertile, et les chemins couverts.
De Maréchaux de Camp l'année est aussi bonne.
Moralité, faquin, sans offenser personne.
La race des Crispins eut du Ciel ce talent;
Comme vous posséder celui d'être Galant. [360]
Tantôt parlant de vous, notre avare bonhomme
Disait ce que l'on dit de qui revient de Rome,
Vous savez le Proverbe, et lorsque l'on va là,
Que cheval on revient, si cheval on alla.
Crispin, encore un coup trêve de raillerie. [365]
Puisque je ne dors point, trouvez bon que je rie.
Comment se porte donc mon père ?
Ha le penard !
Il dit que.
Tu perds le respect, franc pendard,
Si je prends un bâton.