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AVERTISSEMENT


reau, M. Lemercier de Neuville introduisit Crockett et ses lions, intermède qui eut le plus grand succès.

Le décor, peint par l’auteur, représentait le Cirque et ses trois mille spectateurs : — « Ça ressemble au tableau de Gérôme ! » s’écria M. de Serre, quand le murmure d’approbation générale se fut apaisé. — « Oui, mais il y a plus d’air, » reprit le sévère Pelloquet (des Espagnes)[1].

M. Armand Gouzien, auteur de la Légende de Saint-Nicolas, composa pour Scapin maquereau une ouverture à grand orchestre. L’ouvrage fut repris sur le théâtre de M. Émile Renié, avec le concours des marionnettes de M. Bénédict Révoil. Il a été représenté, en dernier lieu, sur un théâtre particulier, à Nancy, rue du Maure qui trompe.


  1. On sait que M. Théodore Pelloquet est le sujet de la romance Le Beau Pelloquet des Espagnes, qui se chante sur l’air : Je suis muletier de Castille.