Puis, prenant à témoin l’Assemblée tout entière, il dit que s’il est prouvé que pour tous la paix, la guerre et la liberté sont également impossibles, on est pourtant d’accord sur un point : c’est qu’il y a quelque chose à faire.
Que le mal existe et qu’il faut au moins le combattre ;
Qu’il propose en conséquence à l’honorable Assemblée d’ouvrir une voie nouvelle à ses efforts.
« La seule lutte qui n’ait point encore été tentée, la seule raisonnable, la seule légale, celle où les plus belles victoires les attendent, c’est la lutte de l’intelligence.
« Il est impossible que, dans cette lutte où la raison du plus fort n’est pas toujours la meilleure, où l’esprit, le cœur et le bon droit sont les seules armes autorisées, l’avantage ne reste pas aux Animaux sur les Hommes leurs oppresseurs ;
« L’intelligence mène à tout… »
Que les idées ont des ailes ; qu’elles courent et qu’elles volent.