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63 LE NEVEU DE LA MARQUISE LISBTTE. Je n’y manquerai pas, madame. A ce moment tm bouquet lancé de la rue^ vient tomiker par la fen6ti« an milien du salon. LA MARQUISE. Eh bien, Lisette, que veut dire ceci ? LISETTE. C’est sans doute la suite de l’aventure. (Elle ramasM e bonqnet.) Oh ! les admirables fleurs ! Ah ! un billet ! Elle tire un billet da bouquet. LA MARQUISE^ vivement. Je ne veux pas le lire. LISETTE. Cependant, madame, il est indispensable que nous soyions, par lui, informées des projets de l’ennemi : car c’est de notre beau chevalier, n’en doutez pas, que nous vient cette missive. LA MARQUISE, après un moment de réflexion. Eh bien, soit, lis. LISETTE, lisant ce Madame, vous m’avez chassé ; j’accepte mon sort ; mais » je crois devoir vous déclarer que je veux vous traiter » comme une ville forte e^ faire le siège en règle de votre » personne et de votre beauté. Ci-joint le premier projec- • tile. La guerre est donc commencée. Il vous appartient, > belle princesse, de me faire savoir si vous voulez me faire » attendre bien longtemps la reddition de la place. » LA MARQUISE. Et pas de signature ?.. ! LISETTE, retournant la bil<«t Aucune !...