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LE NEVEU DE LA MARQUISE 65 mUié et qui m’établira bien quand je le voudrai. Et tout cela, pourquoi, s*il vous plaît ?... Ni madame,^m moi, ni TOUS peut-être, nous n’en savons rien ni les uns ni les autres. Et puis qui vous dit que madame soit libre, qu’elle n’ait pas un mari ?... ROGER, brasqaemeat. Elle a un mari ?... LISETTE. Ah ! voilà qui vous gêne un peul if est-ce pas ? Allons, monsieur, une dernière fois, allez- vous en, en voilà assez ; si vous ne vous décidez, je finirai par aller chercher la garde. ROGER. Ah ! elle a un mari ! (Résolument.) Eh bien, qu’importe, après tout ? Gela augmente encore les difficultés de l’entreprise ; mais coûte que coûte, je réussirai... je m’en vais, Lisette. LISETTE. Allons, bon voyage, monsieur, et adieu I... ROGER. Oh non pas, mais au revoir ; car je ne pars point, je bats en retraite, mais tout en gardant la défensive, et sois-en persuadée, je vais reprendre sous peu l’offensive. Voilà omment nous sommes, nous autres gens de guerre... ^LISETTE, plaisaLtant. Ah, monsieur est soldat ?... BOGEB. Oui, Lisette. LISETTE. Enseigne ou général ?. .. ^ m. k