Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/69

Cette page n’a pas encore été corrigée

58 LB NEYBU DB LA lARQUISB LA MARQUISB. Eh bien ?... LISETTE. Eh bien ! M. Roger d’Entraigues est revenu A Paris, et il n’attend qu’un mot de madame la marquise qui, par le fait, est sa tante, pour se présenter chez elle et ramener en même temps, avec lui, toute la belle et illustre société que voyait M. le marquis. LA MABQUISE. Mais Lisette, tu connais mes affaires mieux que moi^ même et tu en sais beaucoup plus que je n*en pourrais dire sur le compte du neveu du défunt marquis» lequel neveu je n’ai jamais vu, ni même, je t’assure, envie de voir... LISETTE. Alors, nous renonçons définitivement mAme à la perspective d’un nouveau mariage ?... LA KAHQmSB. Ehl qui veux-tu que j’épouse, grands dieux ?... LISETTE. M. d’Auterive, par exemple... LA MARQUISE. Non certesl... tu trouvais le marquis trop vieux ; mais M. d’Auterive est, pour le moins, aussi vieux que lui. LISETTB. Oui... mais il a un si grand train de maison ; cda fait passer sur bien des choses... puis nous avons le comte d^ Dunières. LA ICARQUISE. Trop vieux aussi pour moi. LISETTE. Alors nous avons le marquis des Réaulx...