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36 LB MARQUIS ERNEST

(Sonnerie répétée.) Et le monde entier, comme vous Toyez, a l’air de profiter de la permission. Cependant, je languis à sentir de si près Todeor d’un bon gros secret, sans y pouvoir donner un coup de dent. Et dire que derrière cette porte, derrière cette misérable planche de bois, palpite un être gracieux, SenSitif... une femme. (OnKttne,UMrappro«hedekporte.) Hum ! la fine odeur ! On n’aurait qu’à faire comme cela : crie ! crac ! Et Ton serait en face de son idéal I (S’edrenaot à u •onnettequi recommence.) Tu SaîS... tOi... UC me tOUtC paS. (Collant ion oreille à le porte.) Raisounous ; pout-ôtre je me suis privé jus* qu’à présent d’ouvrir, par le fait d’une ridicule condescendance envers Ernest, qui doit être occupé maintenant avec ses gravures, ses cuivres, et ne pense plus à ce qu’il m’a dit hier au soir, car il n’a pas beaucoup de suite dans les idées cet ôtre-là, mais il est si plein d’égards pour moi ! (iIt» l’Miarer dn oAté des eppartementt.) ToUt OSt biOU par ÎCi, mOU CŒUr tais-toi ! Allons, un bon mouvement ! crie ! crac ! voilà qui est dit. (u oQTre u porte et recule terrifié.) C’était iBOUsieur ! !! Le marqnii caché derrière la porte, entre fnrienz. SCENE II

HECTOR ERNEST, tenant Hector an eeUet. ERNEST.

Paillasse I

HECTOR, se dégageant.

Monsieur ! (a part.) Dame, à présent il paye. ERNEST.

Va-nu-pieds I fainéant 1 mouchard ! poseur !