Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/46

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côtetettô, te ti6Q& jeu, qoÊiil Ifftis toat cela ne ma dit pas pourquoi cette vie de nt de Mbitothègue, ces airs cachés, et depuis trois mois environ cette le&ue de bal ^ rhetire du dîner, et uses tTemures mystérienees ? Mon Dieu, (|Qe cet honime a d^ne ^ la province en hii I Je ne loi con* nais pas de dettes, ce qui n’est pas pour le flatter... mais enfin il ^ a qnelqne chose, quelcpie chose de nouvean, ^eis est certain, quelque chose q«l ne ressemble pas aux vieilles médailles, aox vieilles assiettes qni ont seules jusqu’à présent occupé son cœur. Mats qnoîT’^JUer il dînait en ville, ttatarellement dhez des Fot^au-fêH. Ce gaillard-là n’a rien à voir avec te grand*-seize, je vous en réponds... ni même i^oe le petit, (iifit «vee«ir«etetioii.) Tenec, voilà de ces mots comme il n’en trouvera jamais, loi. J’ai supposé que Ton chanterait an dessert, et qtte cela finirait par un joli loto. Aussi, me la suis-je brisée, et à minuit et cinq minutes, je savourais un puros devant la Maison-Dorée, après avoir assisté à la première des Variétés. J’ai retrouvé là tout mon monde ; c’est bon de se sentir les coudes. J’avais au dernier moment trouvé un excellent coin... adossé contre les baignoires de face. Il m’en a même coûté un chapeau, a la suite de circonstances... mais passons. En rentrant, je fus mandé par Ernest, rentré lui-même avant moi. Je pus craindre un instant qu’il serait colère, de mauvais goût, qu’il me dirait de ces mots... je le trouvai au contraire assez agité et l’air malheureux. ^ Mon cher Hector, me dit-il, demain de grand matin, et peut-être avant, une personne brune viendra carillonner ici. (Mimant u Mène.) Moi — Une femme lîl — Ernest (Aree embamg.) Uncfcmme... peut-être. — Moi. — Une femme l !!^ Ernest. — Tu ne lui ouvriras sous aucune espèce de prétexte. (On lonne.) C’est ça... c’est bien ça... je continue. A cette prière stupide, j’opposai une objection pleine de. sens :

— Et, si je n’ouvre pas, comment saurais- je que c’est la petite dame brune ? ^ C’est très-juste, mon excellent Hector comme toujours c’est toi qui es dans le vrai ; Eh bien alor n’ouvre à personnCi laisse le monde entier sonner !