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LE CLOWN

aâ Coquelin-Cadet.

Mon cirque fait roiâche, et j’en profite, amis. Me trouvant oe soir libre er corroetement mis. Pour vous dire en (feux mots ma singulière histoire. J’ai commencé mes tours au bord d’un écritoire, Ah ! dame, vous savez, on commence où Ton peut ; J*ai fait beaucoup de^vws dont on se souyient peu, J’ai célébré i’étfaer, rooéan, la mouette, La forêt, rarc-en^ciei, l’amour : j’étais poëtel Vous aurez feuilleté mes- livres sur les quais, Ils sont tous entassés sur le quai Malaquais ; J’ai rêvé des sonuiiet& ailiers, 4es aères cimes • Qu’on peut escalader sur les ailes des rimes, De ma jeunesse en fleur tel fût le clair matin. Mais la vie est un rink.où.sûuvont le patin Nous emporte bian loin du but : erreur fatale ! J’ai traîné Thabit noir du solliciteur pâle Qui cachi. un manuscrit lourd, j’ai connu Ihorreur De l’antichambre où Ton attend qu’un directeur Ait fini de causer avec des ingénues. J’ai vu naître et mourir bien des jeunes revues»