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INFANTERIE ET CAVALERIE ^^ MATHIAS. Je lui rends justice, maréchal des logis I et je dis que la cavalerie n’est bonne... qu’à monter à cheyal. La vraie force de la France, c’est Pinfanteriel (Barut «t erUnt.) Vive l’infanterie I SIMON, bsTant «t «ffkat Vive la cavalerie ! HATHIAS. La cavalerie ! mais a-t-elle seulement remporté une bataille, la cavalerie ? a-t-elle jamais pris une ville d’assaut, la cavalerie ? SIMON, U mtm sur md labre. Ab mais ! ah maisl tu me manques, Mathias. MATHIAS, de même. Je te touche, au contraire, et’juste..., puisque vous vous fâchez. SIMON. Sache, mon petit tourlourou, qu’un cavalier vaut deux fantassins, c’est connu ça ; c’est dans tous les livres I MATHIAS. A preuve que j’ai fait descendre la garde un jour à deux hussards autrichiens qui me barraient le passage. SIMON. Je te parle des cavaliers français, imbécile ! MATHIAS. C’aurait été des cavaliers français imbéciles, que c’aurait été absolument la même chose. SIMON. J’en connais un qui rabattrait ta crânerié, sargent. MATHIAS. Je voudrais bien voir cela, maréchal des logis.