Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/28

Cette page n’a pas encore été corrigée

INFANTERIE ET CAVALERIE 17 KATHIASy on p«a knoé. Et une belle bataille !... Je m*y vois encore... Notre corps d’armée s’avançait sur la gauche de Tarraée russe. n fait le pUn de la bataille arec ta eanne* SnfON. Non, sur la droite. HATHIAS. Sur la gauche. sniON. Sur la droite, je le sais bien, puisque J*ai été blessé ce jour-là. MATHIAS. Ostiné, va ! sniON. Mauvaise lôte ! MATHIAS. Tiens ! veux-tu que je dise pourquoi tu confonds les positions, c*est parce que t’es gaucher. Un gaucher se trompe toujours de côté, c’est son droit. snfON. Allons ! bon I le voilà parti. Pour cinq ou six petits verres... Mon Dieu ! comme t’as la tête faible 1 MATHIAS. Vlà qu’il confond encore ! Mais c’est toi, mon pauvre Simon, qu’un petit verre étourdit. C’est vrai ! les femmes t’ont toujours reproché de ne pouvoir supporter un verre de vin... Elles disaient : — Simon est un joli cavalier... Et de fait, tu étais un joli... Dame ! maintenant tu n’es plus..., mais autrefois tu étais... un joli cavalier... Seulement les femmes te reprochaient... SIMON, lancé à ion tonr. Qu’est-ce qu’il dit ? Qu’est-ce qu’il dit ?... Les femmes