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INFANTERIE ET CAVALERIE 15

ina fête. Et elle n’a pas senlement songé à l’agréable, mais encore à l’utile.»., ^tUe durci, comme disait mon capitaine. Elle m’a donné une douzaine de moudioirs marqués ï mon nom. (n tk« u wncnAtm d» oMriavr à» m pwik* «t •» Boadie.) KATHIAS, attendri.

Gomme c’t enfant-ià comprend les besoins du cœur humaini. .. Et comme c’est ourlé l... Est-ce ourlél Veux-tu que je te dise : eh bienl le jour de sa fôte, moi je lui donnerai un châle» à ta petite Marie.

Tous deaz •’«•Moient à la tabla. SUCON*

Brave Matbîasl Mais ne ya pas faire de folies an moins. MATHIAS.

Des folles ! eh bien ! quand je ferais des folies pour notre petite-fille, je voudrais bien savoir qui m’en empêcherait... Je suis riche, d’ailleurs, puisque j’ai cinq cents francs de rente, outre ma pension... Ça me rappelle que pas plus tard qu’hier, j’ai été toucher mon revenu chez mon notaire... Car j’ai un notaire, moi !

SIMON.

Eh bienl moi aussi» j’ai un notaire. Seulement toi, t’es le client du tien ; moi, je suis petit clerc chez le mien, voilà toute la différence.

MATHIAS.

Voilà !... Je te disais donc qu’hier je sortais de chez mon notaire, le gousset garni... Bah ! que je me dis, je m’en vais me régaler. Et je m’en vais dîner au Palais-Royal..., à trente-deux sous.

SIMON.

Sardanaple, va !

MATHIAS.

Le fait est que c’était splendide..., de lumière surtout. On