Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/227

Cette page n’a pas encore été corrigée

216 L*ALLIÀNGE

est très-satisfait « de l’affaire. » — Toujours les affaires 1 — «Écris-moi bien chaque jour, régulièrement, je t’en priel » — Régulièrement ! Passionné, va !... Chiffre ! — c Ma santé ?... » comme s’il ne savait pas à quoi s’en tenir là-dessus..., quand il m’a quittée... la veille 1... D’ailleurs, ma santé lui est bien indifférente : ici, jamais il ne m’en parle... Et puisl est-ce que la santé fait question... quand on se porte bien ! —Formule de politesse, voilà tout... — Je lui ai répondu... et je lui répondrai... régulièrement..., autrement, c’est moi qui aurais l’air d’être dans mon tort ! (Après aa temps de profoode réflexioa.) Ah ! les parents sont bien coupables ! — Hais on gèle, ici, littéralement. (BoarrantU chemiaée de cinq à nx bûches, toot en regardant rheore à la pendule.) Neuf heures moius le quart... Ah ! dépêchons-nous. (EUe se relève, puis se baissant.) BOU ! j’ai miS trop de bois, maintenant. (Otant trois bûches avec les pincettes et arrangeant le fea k la diable.) Un pcu plus, il était éteint... je l’avais étouffé... Je ne sais pas faire le feu, moi 1 J’ai congédié Marie, ce soir... elle m’aurait gênée^ ici... et, sans femme de chambré, c’est bien incommode.., Enfin ! ^ Voyons, je vais m’habiller. (oe-Tiuit la glace de la cheminée.) HOU l je SUiS SerréCy daUS mOU COrSOt, à étouffer. — Ma pelisse ? (EUe U piend et,la tenant des deux mains devant eUd, redescend pensire.) Je suis sûre quc cc doit être Charmant, chez lui, que ce doit être !... Avec les idées qu’il a, il a dû se meubler un intérieur... étonnant ! Je voudrais déjà y être ; j’adore ça, aller chez les gens pour la première fois : on voit an tas de choses qu’on ne connaît pas, on fait des découvertes, c’est très-amusant. On étudie le mobilier, on dit que ça peint le caractère. — Oh ! mon Dieu ! s’il allait y avoir des portraits de... d’actrices ? — Et si ça allait tout bonnement être comme chez tout le monde... Oh ! non, ça ne se peut pas ; quand on est poète à ce point-là ! •— Eu ! eu !... ’^-enendant, il a une pièce de vers... (Remontant à la table, toujours •Teo M pelisse qu’elle tient de la main droite, tout en feuilletant malaisément le to-Inme de la mais gauche puis, tout k coup, impatientée, jetant sa pelisse sur ses épaules.) GO maUtOaU... mO gêne ! (BUe s’assied, cherche, des deux mains cette fois ; ajant trouvé.) Celle-Cl, qol OSt tOUtO COUrtO..* •t qui n’a i^as de titre.